Membres du groupe féministe chilien LasTesis lors d’une manifestation en faveur d’une nouvelle constitution à Valparaison, au Chili, le 14 octobre 2020

Crédits : ADRIANA THOMASA - AFP

Les électrices et les électeurs chiliens sont appelés à se prononcer ce dimanche sur une réforme de la constitution après un mouvement de contestation historique en octobre 2019.

Contestation dans laquelle les mouvements féministes ont occupé une place particulière, dans la continuité de mobilisations déjà anciennes autour des questions de genre de dans le pays.

La « Géopolitique par le genre » c’est précisément le thème du numéro d’automne de la revue Ris éditée par l’Iris.

Dans l’article qu’il co-signe avec Axel Nogué, (« Sans féminisme, il n’a pas de démocratie » : réflexions sur le nouvel élan des mobilisations féministes au Chili) le chercheur Franck Gaudichaud écrit : « la question de la place des femmes dans la société chilienne se pose avec une grande acuité à l’heure où le pays s’apprête, à la suite de la crise sociale et politique débutée à l’automne 2019, à décider du sort de sa constitution héritée de la dictature militaire ». « Les féministes chiliennes entendent bien peser sur ce moment historique à venir afin de graver dans le marbre constitutionnel la lutte contre les discriminations et violences de genre ».

Quelle place occupent les mouvements féministes dans les transformations majeures que s’apprête à vivre le pays ?