Mon rêve pour 2009 consiste à adopter une loi interdisant les licenciements dans toutes les entreprises. Et pas seulement dans celles qui font des bénéfices puisque toutes les sociétés travaillent pour les grands groupes qui, eux, font des bénéfices énormes. Ce n’est pas aux salariés de payer leur crise et il est faux de dire que cela provoquerait une faillite de l’économie française.
Plutôt que d’aider les banques, il faut aussi mettre en place un grand plan d’investissement public. En récupérant 45 milliards d’euros sur les intérêts annuels versés par l’Etat aux banques et 10 milliards sur le budget de la Défense, on peut créer 1 million d’emplois publics à 2000 euros net sur 13 mois. Côté salaires, nous revendiquons, en prenant sur les profits, une augmentation mensuelle de 300 euros net et un minimum de 1 500 euros net par mois pour tous ; pour répondre à la crise et pour rééquilibrer la répartition des fruits de la croissance entre le capital et le travail. Les freins à ces mesures sont surtout les patrons qui mènent une course à la concurrence, en baissant les prix grâce aux pressions sur les salaires et à la mise en concurrence des travailleurs entre eux.