• Que répondez-vous à Xavier Bertrand lorsqu’il vous considère comme le premier opposant à la droite ?

Rien, cela me laisse indifférent, le palmarès de M.Bertrand ne m’intéresse pas. L’opposition principale au gouvernement, elle n’apparaît jamais dans les sondages, c’est celle des centaines de milliers de gens dans la rue. Il nous faut donner un prolongement politique à ces mobilisations.

• Votre campagne sera-t-elle axée surtout sur la politique française ou sur les enjeux européens ?

Sur les deux car l’Europe est une bonne échelle permettant de résister aux dégâts du capitalisme ; quant aux problèmes sociaux ils sont les mêmes à Ajaccio, Lyon, Paris, Barcelone ou Porto. Nous luttons pour l’emploi et les salaires dans une autre Europe.

• Espérez-vous récupérer tous les non de gauche au traité constitutionnel de 2005 ?

Nous ne revendiquons pas le non de gauche-canal historique. Notre but est de combattre le capitalisme européen tout en sachant que notre problème est que ceux qui sont les plus susceptibles de désirer dézinguer le système — les jeunes, les prolétaires, les précaires — sont également les plus susceptibles de ne pas aller voter.