Départementales à Bégard. Les priorités de Jocelyne Aubin et Hervé Guillaume, candidats du NPA
Jocelyne Aubin et Hervé Guillaume sont les candidats du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) aux élections départementales, dans le canton de Bégard (Côtes-d’Armor). Ils esquissent leur programme.
Jocelyne Aubin et Hervé Guillaume sont les candidats du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) aux élections départementales, dans le canton de Bégard (Côtes-d’Armor).
- Quel bilan faites-vous de l’actuelle majorité ?
L’autosatisfaction de la majorité de droite est stupéfiante. Elle démantèle le service public départemental, supprime des postes sur les routes et dans les collèges, prépare la privatisation des services de l’enfance. En regroupant des services de l’aide et du soin à domicile, elle abandonne les plus anciens. La droite a vendu la carrière de Pontrieux ; si la « gauche » a fermé le centre d’exploitation routière de Louargat, celui de Pontrieux est sur la sellette.
Pour l’accueil des jeunes réfugiés mineurs, sa politique les condamne au désespoir et à l’insécurité. Absolument absent dans la crise sanitaire, le Département a été spectateur et suiviste de la politique du gouvernement.
- Que peut le Département pour votre canton ?
L’effacement du Département dans les territoires est si évident que les intercommunalités occupent le terrain. Il se contente de regarder les plans de licenciement que nous voulons interdire. Son rôle devient mineur dans la culture, il n’a aucune politique volontariste de promotion des cultures régionales et du breton.
Inféodé aux grandes entreprises de l’agrobusiness, il accompagne la politique de la FDSEA : il ne lui reste plus qu’à ramasser les algues vertes.
- Quels thèmes entendez-vous développer durant votre campagne ?
Des embauches massives dans les Ehpad et à l’hôpital, la création de dispensaire public, l’arrêt des suppressions de postes dans tous les services publics. Du travail et des logements dignes pour tous. En nous battant contre le cumul des mandats et leur limitation dans le temps, nous nous plaçons radicalement hors du champ politique institutionnel, afin que chacune et chacun décide des affaires publiques.
Départementales à Callac. Pour les candidats du NPA, des embauches massives sont une priorité
- Gilles Rumen et Uriell Le Jean, candidats du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) aux prochaines élections départementales
- © Ouest-France.
Pour Uriell Le Jean et Gilles Rumen, candidats du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) aux élections départementales des 20 et 27 juin 2021, dans le canton de Callac (Côtes-d’Armor), l’embauche massive dans les Ehpad et à l’hôpital est une priorité.
- Quel bilan dressez-vous de la politique du Département ces six dernières années ?
L’autosatisfaction de la majorité de droite est stupéfiante. Elle démantèle le service public départemental, supprime des postes sur les routes et dans les collèges, prépare la privatisation des services de l’enfance. Et tout va bien ! En regroupant des services de l’aide et du soin à domicile, dans un département vieillissant, elle abandonne les plus anciens.
La droite a vendu la carrière de Pontrieux ; si la « gauche » a fermé le centre d’exploitation routière de Louargat, celui de Pontrieux est sur la sellette.
Pour le dossier de l’accueil des jeunes réfugiés mineurs, sa politique les condamne au désespoir et à l’insécurité. Absolument absent dans la crise sanitaire, le Département a été spectateur et suiviste de la politique du gouvernement.
- Quelles actions le Département peut-il développer pour votre canton ?
L’effacement du Département dans les territoires est si évident que Guingamp-Paimpol agglomération et Lannion-Trégor communauté occupent le terrain. La comédie des contrats de territoire a pris fin. Impuissant économiquement, le Département se contente de regarder les plans de licenciements que nous voulons interdire.
Son rôle devient mineur dans la culture, il n’a aucune politique volontariste de promotion des cultures régionales et du breton. Enfin inféodé aux grandes entreprises de l’agro business, il accompagne la politique de la FDSEA : il ne lui reste plus qu’à ramasser les algues vertes.
- Quel projet cantonal défendrez-vous en priorité au sein de l’assemblée départementale ?
Des embauches massives dans les Ehpad et à l’hôpital, la création de dispensaire public, l’arrêt des suppressions de postes dans tous les services publics. Du travail et des logements dignes pour tous.
En nous battant contre le cumul des mandats et leur limitation dans le temps, nous nous plaçons radicalement hors du champ politique institutionnel, afin que chacune et chacun décide des affaires publiques.