Qu’est-ce qui vous a poussé à vous présenter aux élections ?
Il faut défendre une politique antilibérale et anticapitaliste. On a retrouvé ce courant ces derniers mois dans la campagne du « non » au traité constitutionnel européen, dans la lutte contre le contrat première embauche (CPE)... Il était donc normal que ce courant existe.
Pourquoi ne pas vous être rallié à une liste de gauche ?
Nous voulions un rassemblement des partis de la gauche du « non », mais le PC a préféré une liste avec le PS, qui ne correspond pas à nos orientations. On ne tire pas le même bilan de la campagne du « non ». Seule l’indépendance par rapport au PS fera émerger une nouvelle gauche.
Quel est votre programme ?
Nous avons travaillé sur trois axes : la défense de l’emploi et la lutte contre la précarité, l’extension du service public et la démocratie locale, avec la mise en place de conseils de quartier autonomes. Ce programme s’appuie sur la mobilisation de la population.
La LCR est-elle bien identifiée par les électeurs ?
On participe à divers combats sociaux. Mais on a du mal à être présent dans les institutions : nous n’avons que six conseillers municipaux dans des villes de la CUB, élus aux municipales de 2001.
Fête de la LCR, demain au parc Palmer, à Cenon, en présence d’Olivier Besancenot.