Anticapitaliste !

, par COUSTAL François

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Plus de 600 délégués et déléguées, de très nombreux invités français et, surtout, étrangers, une foule de journalistes : dès l’ouverture du congrès de fondation du Nouveau Parti anticapitaliste, le sentiment général était que nous allions vivre un moment important. Et la suite des événements n’a nullement démenti ce sentiment.

La séance plénière du vendredi matin a permis à Myriam Duboz (membre du secrétariat du collectif d’animation) de retracer l’ensemble des étapes qui ont permis, depuis un an, de jeter les bases du NPA, en termes de rassemblement, de fonctionnement, d’intervention et d’élaboration.

Puis, Patrice Ganot, militant de la Centrale des travailleurs unis et porte-parole du Cercasol (l’équivalent guadeloupéen du NPA), a décrit l’unité et la détermination qui caractérisent l’actuelle mobilisation en Guadeloupe. Enthousiaste, la salle s’est mise à scander « Grève générale, grève générale », une perspective qui ne vaut pas que pour les Antilles ! Puis, Olivier Besancenot, arrivé directement d’une assemblée de postiers grévistes des Hauts-de-Seine, a démonté le discours de la veille de Nicolas Sarkozy, et il a rappelé la place politique que devait prendre le NPA dans la situation actuelle.

Mais il était impossible, on s’en doute, de mener sérieusement les débats avec plus de 600 congressistes et de finaliser les documents qui devaient fonder réellement le parti. Les délégués se sont donc répartis, pour deux longues séances de travail, en plusieurs commissions : « Principes fondateurs », « Statuts », « Orientation politique » (puis, dans un second temps, « Élections européennes »), « Choix du nom du parti » et, enfin, « Composition du conseil politique national (CPN) ». Ce choix de travailler en commissions s’est avéré particulièrement efficace : le travail d’amendements et de reformulations effectué a permis à chacun et à chacune de se faire entendre et, ensuite, à l’ensemble des congressistes de trancher un nombre limité de questions. On lira, dans ces pages, une brève synthèse de ces travaux. Ceux et celles qui veulent en savoir plus peuvent satisfaire leur curiosité en consultant documents et vidéos sur le site du NPA (www.npa2009.org).


Les organisations françaises présentes

  • Partis : Alternative libertaire, Association des communistes unitaires, La Fédération, Les Alternatifs, Lutte ouvrière, Parti communiste français, Parti de gauche, Parti socialiste, Parti ouvrier indépendant, les Verts.
  • Syndicats et associations : AC !, Convergence services publics, Coordination nationale des droits des femmes, Copernic, Forum social des quartiers populaires, FSGT, Solidaires.

P.-S.

Rouge, n° 2286, 12 février 2009.

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